lundi 10 août 2009

Sécuritas

Voici un livre et un film que j'ai également chroniqués sur mon blog polar Vast in Black. Il faut dire que tous les deux peuvent être reliés à plusieurs genres : polar, fantastique, SF, puisque traitant d'un phénomène de socité, en l'occurrence les dérives sécuritaires.

Dans le roman "Sous haute surveillance" de Bentley Little, il est question d'un couple qui s'installe dans une résidence sécurisée. Pour cela, ils doivent absolument appartenir à une association de propriétaires, et c'est l'engrenage. Sécurité oui, mais à quel prix ? Au prix de la plus grande insécurité mentale. Car c'est bien là le paradoxe ou l'effet boomerang de ce que l'on pourrait appeler la sur-sécurité. On peut y perdre plus que l'on risque d'y gagner.

Dans le film d'Alain Jessua, "Les chiens", dérives sécuritaires également, avec un environnement paranoïaque, où chacun se procure un chien, d'attaque de préférence. Morsures, insécurité encore bien plus grande, ne tardent pas à devenir le lot quotidien, parmi une population jusqu'auboutiste.
Société qui se veut surprotectrice, et qui enlève à chacun une partie de son âme, et de son libre arbitre, au nom d'un idéal de vie, qui n'est plus qu'une prison de l'existence.

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