"La Marque jaune", l'un des must d'Edgar P. Jacobs, ou quand l'expressionnisme allemand à la "M le Maudit", rencontre la SF tout à fait british, sous le crayon et la plume d'un Belge adepte de la ligne claire.
Savant fou ou malveillant, contre force du bien et de la justice. Un mystérieux individu sévit dans Londres. Qui est-il ?
Quand je disais rencontre avec la SF, c'est particulièrement vrai avec "l'onde Méga" qui assouplit la volonté, par l'intermédiaire du "télécéphaloscope", invention purement jacobsienne. Dans Tony Sextant, dont j'ai déjà parlé, un savant fou du nom de Kook, soumettait également des individus à sa volonté, en leur fourrant le crâne sous une espèce de casque de coiffeur pour Dames, au design quelque peu futuriste. Dans "La Marque Jaune", le concept entre un peu plus dans la technologie des éléments.
Dans les années 60, les disques Festival, eurent la bonne idée de réaliser des disques audio à partir d'albums. C'est ainsi que pour ma part, j'ai écouté et réécouté "Le triangle bleu", une aventure de Dan Cooper, d'Albert Weiberg, et que chez un copain j'ai découvert en tremblant la fameuse "Marque Jaune".
Le clip ci-dessous est un excellent montage, constitué de pages de l'album et du disque Festival.
Et pour connaître la suite, il vous suffit de vous procurer l'album et le disque Festival qui existe bien entendu en CD désormais.
Ma première BD de Jacobs lorsque j'avais une dizaine d'années (en 1982). Puis ce fut "L'enigme de l'Atlandide" ou encore le fabuleux "S.O.S Météores" qui enchantèrent mes soirées. Depuis, je suis un admirateur fidèle et inconditionnel de Jacobs. Je possède également "Un opéra de papier" et quelques autres biographies. Un homme dont j'aurais aimé partager quelques moments dans sa maison du Bois des Pauvres... Paix à son âme.
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