Il y a quarante ans, allait commencer le festival de Woostock. "Trois jours d'amour, de paix et de musique", suivant le slogan de l'époque, et tout ça dans l'Amérique nixonienne embourbée dans la guerre du Vietnam. Il est de bon ton dans les médias ces jours-ci, de se poser des questions quant à ce qui reste de l'esprit de Woodstock, et surtout de son héritage. Woodstock ce fut surtout un festival de musique. Des gens venaient pour voir et entendre les musiciens qui étaient au top à l'époque. Après, pour ce qui est des idées, il y en avait sans aucun doute. Mais quant à l'esprit de Woodstock, il est tout simplement présent au quotidien, chez tous ceux qui tournent le dos à la "beauf attitude" ambiante, et qui ne vont pas s'émouvoir béatement qund on se risque à exhiber "Blowin' in the wind" sur une scène dans un gala formaté, rien que pour faire dans le cool et racoler d'éventuels suffrages. L'esprit de Woodstock, c'était par exemple un sacré extraterrestre du nom de Hendrix, qui revisitait un Sta-Spangled Banner qu'il replaçait dans le contexte de l'époque, en l'agrémentant du cri strident des avions qui chiaient sans états d'âme des bombes au napalm sur des enfants de la guerre vietnamiens, qui n'avaient plus qu'à fuir en hurlant, la peau du dos complètement cramée.
Léon
Il y a 7 heures
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