Avec ce roman, en excellent visionnaire, Ray Bradbury posait les bases de la déculturation, de l'annihilation du savoir. Les livres que, paradoxalement, des pompiers sont chargés de brûler, symbolisent toutes les phases des manipulations mentales qu'exercent régulièrement les moyens de communication dirigés, tous les facteurs générateurs d'ignorance et d'interdiction du sens critique.
Le roman fut adapté en 1966 par François Truffaut. On le savait maître dans l'art du polar, mais son approche de la S-F fut, et reste convaincante.
Les contenus des livres que certains, n'admettant pas l'ordre nouveau de la pensée dirigée, apprennent par coeur pour les transmettre, sont autant d'îlots de résistance que l'on rencontre de nos jours à l'égard des ennemis du pluralisme, et qu'il faudra sans aucun doute conforter dans l'avenir.
En effet, la diversité d'idées et de pensée, c'est la liberté.
RépondreSupprimerEt paradoxalement, il faut constamment se battre pour la conservée.
Mais je trouve que celle-ci diminue comme une peau de chagrin (c'est un avis qui n'engage que moi)