The last Man on earth

Un bon petit film de 1964 comme on les aime, qui donne une version très sympathique du mythique "Je suis une légende". L'univers post apo ; autant en prendre connaissance ; ne sait-on jamais ?

Alphaville

"Alphaville" ou la rencontre de la nouvelle vague avec Lemmy Caution, du polar et de la SF, de Godard, Eddie Constantine et Anna Karina. C'était en 1965, presque un siècle, mais le futur reste toujours à venir.

Martiens go home !

Je demande à l'excellent Fredric Brown la permission d'emprunter le titre de l'un de ses romans SF, pour l'affaire qui nous concerne. En effet, dans le roman de Wells, les Martiens trépassent après avoir attrapé l'une de nos bactéries terriennes qui leur est fatale. Alors avec les alertes répétées quant à la contamination massive de la grippe A qui nous attend, ce n'est pas le moment que les Martiens débarquent, ils ne s'en remettraient pas. Après tout, on peut souhaiter qu'ils soient sympathiques, et ne méritent donc pas de succomber à la pandémie que l'on nous promet à chaque journal télévisé ou autres, en insistant bien sur l'inexorable progression du cataclysme annoncé.
On parlera sans doute de principe de précaution, mais quand même, en cette période estivale propice habituellement à la détente, il règne de plus en plus dans le pays, comme une ambiance très "Étoile mystérieuse".
Je parle évidemment de l'album de Hergé, où l'on voit un individu drapé d'un drap et frappant frénétiquement un gong, annoncer à tout Bruxelles qu'est venu le temps de l'apocalypse !

La survivante

Les histoire postcataclysmiques nourrissent à bonne escient la SF. Ainsi vous pouvez lire "Le voyage", d'Armée des ombres qui vous plongera dans un roman interactif captivant.

La BD de Paul Guillon, "La survivante", nous fait voyager également dans un monde dévasté qui ne compterait qu'une survivante et des robots. Parue en épisodes dans le mensuel L'écho des savanes, cette BD ne pouvait pas laisser l'héroïne sans un être de chair. Et apparut alors un survivant, qui n'arriva pas à négocier avec Ulysse, le robot, pour sa plus grande perte. J'ai surtout apprécié le 1er tome de cette Bd très bien ficelée. Ensuite, il y en eut d'autres, à découvrir en cliquant ici. Mais j'avoue être resté sur l'impression du 1er, le plus réussi sans aucun doute.

Stalactite

Et après la lune, un son spatial dans ma collection kitsch années 60, avec "Stalactite" des Aiglons, un groupe suisse, très exactement en 1963. Stalactite lunaire, martienne ? Allez savoir ; ça s’écoute, ça se savoure, car ça ne se refait plus de nos jours. C'est en quelque sorte de la SF rétroactive.

On a marché sur la lune

Il y a quarante ans, Neil Armstrong puis "Buzz" Aldrin posaient le pied sur la lune. Bien sûr l'événement fut de taille à l'époque.
Mais il faut bien avouer que pour les tintinophiles dont je fais partie, cet exploit fut relativisé.

Car plus fort que la NASA, Hergé avait déjà envoyé Tintin, Milou and co sur la lune bien avant, par le biais de l'album "On a marché sur la lune" le bien nommé. Somptueux album qui faisait suite à un autre tout autant réussi de la saga lunaire hergéienne, "Objectif lune".

Et pour pouvoir vérifier ce qui est avancé, nous avons des preuves filmées à voir ci-dessous.

Robot = Travailleur

D'ici 2025, (source "Science et Vie" de juin 2009), les Japonais auront remplacé 3,5 millions de salariés par des robots. Juste retour des choses après tout, lorsque l'on sait que "robot" est un terme de la langue tchèque pouvant se traduire par travailleur, voire esclave. Les USA ont un programme à peu près similaire. Alors dans ce contexte, comment appréhender des termes comme "chômage", chômeur", ou encore "plein emploi", au sens de "l'emploi humain" ? Ne faut-il pas commencer à envisager une autre organisation sociétale, un monde aux valeurs nouvelles, tournant le dos à des habitudes, des certitudes et des concepts séculaires ? Les discours politiciens ne vont pas dans ce sens, et les populations ne sont pas encore prêtes à l'admettre ou seulement le concevoir. Mais les choses se feront comme d'habitude très certainement d'elles-même, et la civilisation des loisirs que certains sanctifient et attendent depuis très longtemps, ou que d'autres ironisent et jugent comme un projet irréaliste, s'imposera indubitablement si le cours de l'Histoire en a décidé ainsi.

Il est vrai qu'un monde dans lequel robots et humains cohabiteront ne sera pas forcément exempt de difficultés, de conflits ; ce ne sera sans doute pas le meilleur des mondes, ni sans doute le pire. Relire Asimov s'impose donc en attendant l'aube des androïdes.

Tout comme il est intéressant de l'écouter.

　

Ou de voir ou revoir le film "I Robot".

Le triomphe de Louis XVI

Voici un titre qui pourrait paraître provocateur un 14 juillet. Mais il s'agit d'uchronie. Et si le 14 juillet 1789...

Pour connaître la suite, on clique ici.

La loi du désert

Quatrième de couverture :

"Après des siècles de conflits, le monde n’est plus qu’un vaste désert où des Cités-Etat se sont substituées aux nations. Dans cet univers hostile et décadent, Mathian, soldat dans l’Armée Républicaine de Salina, aidé de son ami Blaine, part à la recherche de son frère Raul, récemment banni de la cité. Ils vont devoir affronter les grands espaces, la chaleur, une violence omniprésente et un adversaire insaisissable : les blafards. Plus qu’un récit d’aventure, La Loi du Désert est une ode à l’amitié et à la fraternité. Un Road-Movie hors du temps… un formidable roman d’anticipation."

Et voilà, le décor est planté, une bonne histoire post apo comme on les aime, par l'auteur Franck Ferric.

Ça va être publié par la nouvelle maison d'édition les éditions du Riez à qui l'on souhaite la bienvenue dans le monde de l'imaginaire, et surtout une belle carrière.

Concernant le roman :

souscriptions jusqu'au 14 septembre 2009.
date de parution : 15 septembre 2009

Renseignements complémentaires en suivant ce lien.
　
　

Encore plus de Martiens

C'est amusant, en juin je mettais en ligne une petite note sur le film "La guerre des mondes" version 1953, et voilà que hier soir, la chaîne franco-allemande ARTE a eu l'excellente idée de le diffuser. Ma note n'était absolument pas préméditée, et que ma chaîne préférée me fasse écho, n'est pas pour me déplaire.

Alors allons-y pour plus de Martiens !

Galaxies

Et toujours dans le souci que ce blog SF soit résolument atypique, je vous propose un morceau «　Galaxie　» interprété en 1963 par les Guitares du diable : tout un programme ! Galaxie(s) avec ou sans s, désigne une revue de SF contemporaine. Mais je suis sûr que dans les années 60, il existait un comics à la française du même nom. Je n’en est pas retrouvé trace sur le oueb ou ailleurs, pourtant je suis certain d’avoir tenu dans mes mains à l’époque précitée, un ouvrage portant ce titre.
En tout cas, la musique que je vous propose est peut-être un tantinet kitch, mais sans aucun doute spatial.

Et puisqu’on est dans la galaxie, jetons un coup d’œil à la Ford Galaxie 1963, qui dans ce clip, semble tenter de prendre son envol.

Et qui dit voiture chromée, dit «　chrompunk　», ce qui me ramène au roman que je suis en train décrire, avec une ambiance finalement relativement proche de l’extrait de film présenté ici. Enfin, entendons-nous bien, ça reste relatif ; il s’agit d’ambiance, pas plus.

Paysage de science-fiction

Photo Régine Vast

Les paysages de science-fiction sont divers et variés. Ainsi, il n'est pas toujours nécessaire de partir pour des planètes lointaines, on peut trouver des paysages fort intéressants sur Terre. Il en est ainsi de l'usine des dunes qui a été démollie au début de cette année. Cet endroit se trouvait dans les dunes de Berck-sur-Mer, une station balnéaire des bords de Manche. Au départ, dans les années 30, on construisit dans les dunes un hôpital pour soigner les anciens poilus de 14/18 ayant subi les effets du gaz moutarde dans les tranchées. Et lorsque la construction fut achevée en 1940, débarquèrent les troupes allemandes qui y installèrent un radar.

Après la guerre, et une période sans activité particulière, ce qui ne devait finalement jamais être un hôpital, devint une usine, une fabrique de bobines électriques. Puis, vers la fin des années 80, l'activité cessa, et le bâtiment fut livré aux vents et aux sables, se dégradant très rapidement.

Aujourd'hui ce que l'on continuait d'appeler l'usine des dunes n'existe plus du tout, il n'en reste plus aucune trace.

Quand on regarde la photo de ce lieu délabré, je trouve qu'on peut facilement se laisser aller à imaginer une bonne histoire de SF.

Mais j'ai connu mieux, en juillet 1970. Une fois, vers les 1 h du matin, j'ai été amené à passer devant l'usine qui était encore activité. Je m'en souviens encore très bien. Il faisait très noir sur la plage. On ne parvenait qu'à deviner la présence de la mer à son léger mugissement. Des lumières émanant de l'usine apportaient une clarté très restreinte, et un bourdonnement qui provenait de l'intérieur, pouvait laisser penser qu'on s'y adonnait à une activité, un travail d'usine nocturne.

N'était-il pas tentant de songer à une main d'oeuvre de travailleurs mutants s'affairant à l'intérieur ? Et ne pouvait-on pas également imaginer un engin, quel qu'il soit, trouant soudain la nuit d'encre pour venir se poser sur la plage ou dans les dunes ?

Bien sûr que si. Et il y a de quoi écrire à partir de tout cela.

Just a touch of Pink