mardi 2 juin 2009

Ravage




Imaginons un monde sans électricité ? Barjavel l'a fait dans les années 40, et ce fut le chaos, une complainte du progrès telle que le chantera un peu plus tard Boris Vian, poussée à l'extrême. "Ravage", ou l'homme moderne sombrant dans les abysses d'une violence à laquelle il n'était pas préparé, tandis qu'il ne réfléchissait plus dans un confort aseptisé.
Années 70, ce fut le retour aux sources, les communautés en Ardèche, dans les Cévennes. On voulait un retour aux valeurs ancestrales, et se passer... d'électricité. Le système à mis le holà à cette escapade de liberté, a formaté ce qui ne lui semblait pas conforme.
Dans "Ravage", la population est devenue l'ennemie du progrès qui a lui-même agi en tant que tel. Et la vision d'une moissonneuse-batteuse déclenchera une terrible colère, et le choix du non retour à l'origine des périls.

2 commentaires:

  1. Excellent bouquin (dévoré en une journée).
    Quand je pense que j'ai eu le privilège de le rencontrer,j'ai même discuté un peu avec lui. Les années passent, et les souvenirs restent.
    Il ma dédicacé "La nuit des temps".
    Bonne soirée
    A.D.O.

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  2. Un grand maître de la SF, notamment celle que j'aime. Qui a signé également "Les chemins de Katmandou". Ce n'est pas de la SF, mais une pièce maîtresse et le témoignage de toute une époque.

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